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Céline, ou l'amour compromis


Moi qui suis poète aujourd'hui
Et dont tu ne liras peut-être jamais les mots,
Je fus le piètre amoureux qui ne se tut que trop.
Mes maladroites richesses aux lourdeurs échappées
N'ont pas joui de la liesse de te couvrir de baisers.
Penseur incertain aux idées abstruses,
Un cœur tel une épave dans une mer confuse,
Je rêvais du soleil de tes féminines beautés.
Brillant esprit aux regards nuit et jour adulés,
Taquine et douée de caractère,
Tu régnais dans mes idéaux,
Maîtrisant une désinvolture légère
Dénuée de mes acrimonieux fardeaux.
Eloignée par ma faiblesse à te retenir,
Tu t'es forgé la voie d'un fier avenir.
J'aimerais aujourd'hui te rendre les paroles
Qui en de mémorables instants m'ont empli d'une joie folle:
T'avouant touchée par le cadeau de mes fleurs,
Tu me voyais perdu, à mon grand malheur,
Dans un amphigouri bien risible!
Mais moi si jeune et toi déjà femme!
Par trop pesant et sérieux dans l’âme,
Je n'ai jamais cru le rêve possible.
Tant d'années se sont écoulées, j'ai depuis
Voyagé, maîtrisé, quelque peu guéri.
Je repense à toi par moments intenses
Et m'imagine ce qu'atteindra la force de mon éloquence
Si la providence te guidait jusqu'à moi.
J'aimerais t’offrir la chaleur de mon amour une fois
Comme on dit de nos jours et, dans une douce fièvre,
Caressant ton visage et goûtant tes lèvres,
Comme une victoire sur le passé,
Te dire toute la passion que je n'ai jamais libérée;
Puis te laisser repartir... heureux enfin de t'avoir aimée.


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